Horaire de soir ou de nuit
Horaire de soir ou de nuit
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Au Québec, de 1997 à 2006, la part des salariés travaillant selon un horaire de soir ou de nuit a connu une progression, passant de 7,9 à 8,5 %. Cette évolution se constate aussi dans les autres provinces. Cette progression est la plus forte en Ontario, où la proportion des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit est passée de 7 à 7,8 % au cours de cette période, soit une augmentation de 11,4 %.
Âge
Les jeunes sont davantage concernés par le travail de soir ou de nuit. En effet, plus l’âge des salariés diminue, plus ils travaillent selon un horaire de soir ou de nuit. Les jeunes salariés de 16 à 24 ans sont proportionnellement plus représentés dans le travail de soir ou de nuit, constituant 27,6 % des salariés ayant un tel horaire et 18,1 % de l’ensemble des salariés du Québec.
Sexe
Au Québec, en 2006, la proportion des hommes qui travaillaient selon un horaire de soir ou de nuit (10 %) était plus élevée que celle des femmes (6,9 %).
Statut familial
Au Québec, de 1997 à 2006, la proportion des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit et vivant dans des familles de 3 personnes ou plus était plus élevée que celle des salariés vivant dans des familles de 1 à 2 personnes. En 2006, les salariés vivant dans des familles de 3 personnes ou plus constituaient 54,7 % de ceux ayant un horaire de soir ou de nuit.
Statut matrimonial
En 2006, la proportion de salariés séparés, divorcés, veufs ou célibataires (jamais mariés) travaillant selon un horaire de soir ou de nuit était plus élevée (10,8 %) que celle des salariés mariés ou des conjoints de fait (6,6 %).
Éducation
En 2006, au Québec, 93,2 % des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit avaient un diplôme inférieur au baccalauréat. C’était par ailleurs le cas de 80,9 % des salariés au Québec.
Taille de l’entreprise
En 2006, la proportion des salariés travaillant selon un horaire de soir ou de nuit dans les grandes entreprises13 était plus élevée (62,8 %) que dans les petites entreprises (37,2 %).
Profession
En 2006, les salariés dans le domaine des ventes et services représentaient 41,5 % de ceux travaillant selon un horaire de soir ou nuit et 25,5 % des salariés au Québec.
Secteur d’activité économique
En 2006, les salariés du secteur tertiaire représentaient 77,5 % des salariés travaillant selon un horaire de soir ou de nuit. Il s’agit d’une augmentation de 3,4 % par rapport à 1997. Ce portrait vient appuyer la thèse de la tendance de la tertiarisation de l’économie québécoise14.
Secteur public et secteur privé
L’horaire de soir ou de nuit est beaucoup plus concentré chez les salariés du secteur privé. Ainsi, en 2006, ils étaient 82,8 % à travailler de soir ou de nuit et représentaient
77 % de l’ensemble des salariés au Québec dans ce cas.
Taux horaire
Contrairement à ce qui peut être observé sur le lien entre le taux horaire et l’horaire standard de jour, la fréquence de l’horaire de soir ou de nuit atteint sa valeur la plus élevée chez les salariés travaillant à un taux horaire de 20 $ ou moins. En effet, en 2006, 8 salariés sur 10 travaillant selon un horaire de soir ou de nuit avaient un taux horaire de 20 $, alors que c’était le cas de 1 salarié sur 33 dont le taux horaire était de 30 $.
Salaire annuel
Contrairement à ce qui peut être observé chez les salariés ayant un horaire standard de jour, plus les salaires sont faibles, plus la proportion des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit est élevée.
Temps plein et temps partiel
Les salariés à temps partiel sont davantage concernés par le travail de soir ou de nuit. Ainsi, en 2006, ils constituaient près de 30,7 % des travailleurs ayant un horaire de soir ou de nuit et seulement 19,2 % des salariés au Québec travaillant à temps partiel.
Raison du travail à temps partiel15
En 2006, les salariés travaillant à temps partiel pour des raisons reliées à l’éducation représentaient 42,9 % de ceux ayant un horaire de soir ou de nuit.
Par ailleurs, au cours de la période de 1997 à 2006, les raisons de travailler à temps partiel ont considérablement évolué :
- La fréquentation scolaire a diminué comme raison, passant de 51,3 à 42,9 %;
- Le temps partiel non choisi a connu une chute marquée, passant de 34,6 à 25,1 %. Cette baisse se reflète également dans le poids de cette raison pour l’ensemble des salariés. Ainsi, en 2006, les salariés au Québec travaillant à temps partiel pour des raisons involontaires représentaient 29,8 % de l’ensemble des salariés, cette proportion était de 50,2 en 1997.
Activité principale
En 2006, la principale activité de 70,4 % des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit était leur emploi ou le fait d’être en affaires.
Travail à l’année
En 2006, les salariés travaillant toute l’année représentaient 64,8 % des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit et 74,4 % de l’ensemble des salariés au Québec.
Syndicalisation
La part des salariés non syndiqués parmi ceux travaillant selon un horaire de soir ou de nuit était inférieure à celle de l’ensemble des salariés. En effet, en 2006, ils représentaient 57 % des salariés ayant un horaire de soir ou de nuit et 62,4 % de l’ensemble des salariés.
Parmi les salariés syndiqués, 9,7 % avaient un horaire de soir ou de nuit, alors que parmi les non-syndiqués, cette proportion n’était que de 7,8 %.
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Liste des notes de bas de pages
- Horaire de soir ou de nuit Grandes entreprises : 100 employés ou plus; petites entreprises : moins de 100 employés. (retourner au texte)
- Horaire de soir ou de nuit MDEIE, La tertiarisation de l’économie du Québec. (retourner au texte)
- Horaire de soir ou de nuit À l’exception des raisons « va à l’école » et du « temps partiel involontaire », les données sur les raisons de travailler à temps partiel n’ont pas été analysées ici, compte tenu de l’imprécision des estimations. (retourner au texte)