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Ministère du Travail

Quand salaire minimum rime avec pomme!

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Volume 7, n° 1 – Automne 2010
Le salaire minimum au Québec

Mots de la ministre et du sous-ministre

Synthèse et perspectives(par Normand Pelletier)

Résumés de recherches publiées

Articles de fond
Partie 1 : Mise en contexte

Partie 2 : Pauvreté, inégalités et faibles revenus

Partie 3 : Autres aspects du salaire minimum

Démarche vécue en entreprise

Chronique de veille internationale

Démarche vécue en entreprise

Quand salaire minimum rime avec pomme!

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par Hélène Sarrasin

Chaque été, les médias nous présentent des reportages sur les travailleurs étrangers qui viennent cueillir nos fraises et nos framboises, nous laissant ainsi l’impression que la main-d'œuvre locale déserte le secteur agricole faute d’en tirer un salaire décent. Or, la réalité, c’est qu’entre 13 000 et 14 000 travailleurs et travailleuses québécois font la récolte de ces petits fruits l’été venu, puis celle des pommes à l’automne, comparativement à 4 000 personnes venus d’ailleurs. Si 90 % de ces personnes sont des hommes de 20 à 40 ans, la main-d'œuvre d’ici est beaucoup moins homogène. À preuve, les jeunes de 15 ans et moins comptent pour 52 % des cueilleurs de fraises et 28 % des cueilleurs de framboises. Quant aux cueilleurs de pommes, 80 % ont plus de 40 ans.