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Ministère du Travail

Cercles de gestion interministériels de la fonction publique du Québec

Un cercle de gestion interministériel est un regroupement d’une dizaine de gestionnaires venant d’unités administratives, de niveaux, de secteurs d’emploi ainsi que de ministères et d’organismes différents. Les membres d’un cercle se rencontrent sur une base régulière afin d’échanger sur des problèmes et des préoccupations propres à la fonction de gestionnaire public.

Cette approche fut instaurée à titre de projet pilote en octobre 2006, lorsque 31 cercles de gestion interministériels ont réuni plus de 300 gestionnaires répartis sur l’ensemble de la province. Entérinée lors du Forum des directeurs des ressources humaines de la fonction publique en avril 2007, l’expérience sera offerte à l’ensemble de la fonction publique.

Les objectifs

Les objectifs visés par ces échanges sont de :

  • permettre aux personnes de partager leurs expériences et leur vécu en ce qui a trait aux divers aspects de leur fonction de gestionnaire ;
  • permettre l’éclosion d’un milieu qui est propice à l’entraide entre les participants dans la résolution de problèmes liés à leur travail ;
  • apprendre à être aidé et à aider ;
  • offrir des temps de recul et de réflexion ;
  • favoriser le décloisonnement en créant des groupes différents, sur une autre base que l’appartenance à un secteur d’activité, à un niveau hiérarchique, à un ministère ou à un organisme ;
  • stimuler la solidarité et la collaboration entre les gestionnaires de la fonction publique.

Les modalités de fonctionnement

Les rencontres d’un cercle durent une demi-journée et se font sans ordre du jour, ni compte rendu. Elles ont lieu toutes les quatre à six semaines sur une période de dix mois.

Chaque cercle a un animateur qui vient de la direction des ressources humaines d’un ministère ou d’un organisme public. L’animateur veille au respect d’une certaine progression dans les échanges entre les membres. Il aide aussi à départager l’essentiel et le superflu, résume les discussions, apporte des informations complémentaires et mentionne les outils appropriés dont disposent les représentants des ressources humaines.

Le déroulement des rencontres débute souvent par l’exposé de certains problèmes vécus par des participants. Le groupe en choisit ensuite un ou deux en tenant compte de l’urgence de la situation et de l’acuité du problème. Les échanges permettent de comprendre pourquoi une situation s’est détériorée, ce qui a pour avantage de faciliter le diagnostic (préventif) des problèmes. En recevant de multiples points de vue par rapport à une situation donnée, les gestionnaires acquièrent de nouvelles façons de faire.

L’un des principaux défis de cette activité est d’obtenir l’adhésion de plusieurs organismes afin de réunir des participants issus de milieux distincts et dont les attentes sont parfois divergentes.

Par ailleurs, il n’est pas rare qu’après un certain temps les débats montrent des signes d’essoufflement. Pour combattre l’impression de n’aborder que les aspects négatifs de la pratique, les participants peuvent faire part de situations qui se sont conclues de façon positive. Pour relancer la participation active, l’animateur peut demander à chaque personne de mettre par écrit les croyances sur lesquelles elle fonde sa pratique. Les autres pourront alors se prononcer sur ces croyances.

Pour plus de renseignements :

Centre québécois de leadershipCe lien quitte le site du Secrétariat du Travail et ouvre dans une nouvelle fenêtre., Les cercles de gestion interministériels.