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Ministère du Travail

Mécanismes du partenariat – Abitibi-Consolidated Alma et Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (CSN)

À l’usine Abitibi-Consolidated d’Alma, le partenariat touche une multitude de sujets novateurs comme la gestion des milieux de travail, les investissements dans l’usine, l’amélioration continue, etc. Les représentants patronaux et syndicaux cherchent conjointement des solutions dans le respect du rôle et de l’identité des parties. L’approche de partenariat privilégiée a contribué à la bonne performance de l’entreprise et à ses récents investissements.

L’article 1 de la convention collective établit les bases du partenariat, où la compagnie et le syndicat accordent la priorité à la participation des travailleurs dans le processus de décision au sein de leur milieu de travail. Les parties acceptent par ailleurs de privilégier une approche préventive dans la recherche de solutions à leurs différends.

À cet effet, certaines structures ont été mises en place :

  • Le département sur l’amélioration continue regroupe des cadres et deux travailleurs syndiqués libérés à plein temps. Pour améliorer un procédé de fabrication ou résoudre un problème technique, le Département forme des groupes de travail semi-autonomes. Leur rôle consiste à s’interroger sur un problème et à trouver les solutions possibles qu’ils appliqueront par la suite. Lorsque l’exercice est terminé, le changement est généralement adopté et la formation est offerte aux travailleurs concernés par les employés syndiqués libérés ayant participé à son élaboration.
  • Le comité sur la qualité fait également le suivi du programme ISO qui est coordonné par un directeur de secteur, assisté d’un travailleur syndiqué libéré, afin d’en assurer la mise en application et de répondre aux plaintes des clients.
  • Le comité de santé et de sécurité du travail est particulièrement actif. Composé des membres du comité de gestion, auxquels s’ajoute le coordonnateur en santé et sécurités, son action se veut davantage préventive que curative, ce qui assure son efficacité.
  • Le comité mixte, composé de membres de la direction des ressources humaines et de dirigeants syndicaux, s’occupe des questions visant les relations du travail, comme les griefs et la négociation de lettres d’entente.
  • Au sein du comité de négociation, les parties utilisent la méthode de négociation basée sur les intérêts (NBI) depuis 1993.

Il existe par ailleurs certains comités ad hoc. Le comité central sur le projet d’investissement est composé de trois directeurs, dont le directeur d’usine, de trois représentants syndicaux et, occasionnellement, du vice-président de l’entreprise. Il suit les derniers développements touchant le projet d’investissement en cours de réalisation.

Extrait de l’étude de cas publiée dans le recueil Expériences vécues en matière de concertation patronale-syndicale, ministère du Travail, 2003.